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 shadows settle on a place that you left ♠ carroll

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Ryunos
Admin
Ryunos

Messages : 255
Date d'inscription : 02/08/2010

shadows settle on a place that you left ♠ carroll Empty
MessageSujet: shadows settle on a place that you left ♠ carroll   shadows settle on a place that you left ♠ carroll EmptyJeu 29 Juin - 9:56

https://magmell.forumsrpg.com

Carroll
avatar ♠ Caster ; Fate Extra CCC
nom ♠ Carroll
caste ♠ scientifiques
titre ♠ gérant du refuge
description ♠ Tous ceux qui ont une chambre au refuge le connaissent. Il s'entretient personnellement avec chacun d'entre eux à leur arrivée et s'occupe de distribuer les chambres. Il gère les différents corps de métiers présents au refuge, écoute toutes les réclamations et étouffe les disputes. Le refuge lui tient vraiment à cœur et quiconque y sèmerait le chaos n'aurait qu'à bien se tenir.
surnom ♠ petit monsieur
âge apparent ♠ 9 ans
âge réel ♠ 350 ans
pouvoir ♠ mémoire absolue
description ♠ Toutes les vies qu'il a pu croisées, tout le savoir qu'il a rencontré, absolument tout figure dans sa mémoire. Il n'oubliera jamais rien, devra supporter toutes les tragédies auxquelles il a pu assister jusqu'à la fin des temps mais ce n'est qu'une maigre contrepartie pour toutes les connaissances qu'il a pu accumuler au fil des siècles. Chaque jour, il remercie secrètement Leliel pour ce don qui a donné un sens à son existence.
caractère ♠ Sa petite main hésite à tourner la poignée. Il suffirait qu'il se laisse un peu trop affecter par le monde extérieur, qu'il perde sa concentration et le passé l'absorberait tout entier. Quand il ferme ses yeux, il voit bien trop de gens qu'il ne verra plus jamais et, même si sa raison le protège, ce poids est parfois trop lourd pour ses frêles épaules. Les fois où regarder vers l'avenir devient impossible, la housse en coton de coton de son fauteuil l'enveloppe doucement et lui fait oublier les calculs complexes, les lois du monde et tous ces êtres qui ne reparaîtront jamais. Le mal qui le dévore alors lui donne l'impression que ses recherches ne riment à rien. Il a beau apprendre depuis des centaines d'années, ses connaissances ne suffisent pas. Elles ne suffiront jamais. Cette sensation d'être ignorant lui reste collée à peau, de même que la culpabilité de gaspiller le don que Leliel lui a offert. Alors ses minuscules doigts s'enfoncent un peu plus fort dans ses paumes et il se laisse choir, désespéré. Devant lui, tant de choses illogiques et insensées se passent et même avec tout le savoir du monde, il pense qu'il ne les comprendra jamais. Il s'obstine, l'espoir guide ses études. Ses sentiments ainsi que ceux des autres sont une énigme qu'il aimerait tant résoudre.

En société, il ne sait pas trop comment se comporter et ne cherche pas vraiment à savoir. Il se contente de dire ce qu'il est logique de dire, faire ce qu'il est logique de faire. Agir dans un sens bénéfique autant pour lui que pour les autres, même si les moyens ne sont pas forcément plaisants. Ses paroles et actes sont tous très réfléchis et dépourvus de spontanéité. Lorsqu'un mot s'échappe, qu'un muscle s'agite, il se sent confus et préfère s'en aller rapidement plutôt que de continuer la conversation. Il ne veut pas faire face aux émotions qui s'expriment trop fort ; elles pourraient le dévorer. Les discussions ne doivent être que des échanges d'informations. Confier ce qu'il pense, ce qu'il ressent ne lui vient même pas à l'esprit. Le besoin ne se manifeste pas et il a bien vécu des siècles sans jamais le faire alors il ne comprend pas pourquoi il le ferait maintenant. Tous ces sujets trop sensibles, il ne les aborde pas. Il est bien trop occupé pour ça et n'en a pas envie. De toute façon, les gens ne lui apportent pas grand-chose, principalement de l'incompréhension et du temps perdu alors il s'enferme souvent derrière la porte de son bureau que bien trop d'entre eux viennent frapper.

Malgré cette distance qu'il impose entre sa personne et le monde extérieur, il prend soin de noter dans sa mémoire toutes les âmes qui croisent la sienne. Chacun de ces exemples peut servir à démontrer quelque chose, à saisir un peu mieux. Quand les tâches l'accablent moins, il poursuit son analyse de chaque bribe d'existence qui figure dans sa tête. Marley lui a montré comme les vies peuvent être spéciales et celles des humains le sont d'autant plus qu'elles se terminent inéluctablement. Dans son éternelle bibliothèque, il laisse de nombreuses pages pour ces histoires éphémères qu'il garde précieusement. Leurs sourires éclatants brillent encore sous ses paupières et alors il baisse sa garde, laisse quelques sucreries envahir son discours. Il arrive même que ses lèvres s'étirent quand une petite fille lui attrape la manche et lui demande de jouer à cache-cache avec lui. Malgré ses traits trop crispés et ses longs soupirs, il porte une profonde affection au refuge. Il ne le laisserait aux mains de personne d'autre que lui et, lorsque des conflits éclatent, il vaut mieux qu'ils ne parviennent pas à ses oreilles. Son manque de scrupules lui permettrait d'éventrer sans aucun remords.
histoire ♠Tout se met en marche. L'eau le pousse vers l'existence. La lune surveille sa naissance. Apparaît alors sa conscience. Il inspire, expire et découvre un premier concept nouveau : l'existence. Le corps trop jeune refuse de lui obéir correctement alors il s'arme de patience. En quelques instants, des dizaines de questions l'assaillent. Il goûte à la soif de connaissance. Les points d'interrogation s'accumulent dans son esprit. Cela ne fait quelques minutes que l'air a commencé à emplir ses poumons et le besoin de comprendre bouillonne déjà en lui. Il désire connaître ce monde dans lequel il vient d'émerger. Il veut découvrir la personne qu'il peut bien être. Quelques interrogations trop intenses s'échappent de sa bouche et il entend sa voix pour la première fois. Il pince ses lèvres et entend des mouvements dans le lac. Ses sens encore confus peinent à discerner une silhouette qui l'emporte si loin du néant dont il a émergé. En l'espace d'un mois, on lui explique la civilisation et il entame ses recherches pour satisfaire sa curiosité. Tous disent qu'il est fait pour la caste des scientifiques. Il la rejoint, non pas parce que tout le monde l'y voyait mais parce qu'il s'agit de la caste où il s'épanouira sans doute le mieux.

Pendant des décennies, sa vie se passe comme prévu. Il a rapidement installé ses petites habitudes et les respecte méthodiquement chaque jour. Rien ne vient les perturber. Ni la malchance ni les gens n'osent déranger son quotidien bien rangé. Beaucoup trouveraient cela ennuyant mais lui n'est pas de cette trempe-là. La progression de ses recherches le satisfait. Il quitte souvent sa petite maison pour partir observer la faune et la flore. Quand il ne le fait pas, il passe son temps à emprunter toujours plus d'ouvrages à la bibliothèque pour enrichir sa connaissance. En plus de retenir aisément, il lit vite ce qui lui permet d'assimiler rapidement un nombre incroyable d'informations. Contrairement à la plupart des éternels de sa caste, il s'intéresse à toutes les sciences, qu'elles soient rigoureuses ou sociales. Quelques courageux se risquent à toquer à sa porte pour lui demander son avis sur certains phénomènes. Il gère au plus vite ces dérangements pour retourner travailler. Son bonheur se construit sur ses études et la plénitude apportée par l'efficacité avec laquelle il emploie son don et son temps.

« Bonjour ! Je suis perdue, tu peux m'aider ? »


Elle est apparue soudainement dans son champ de vision, a capté toute l'attention. Les équations se dissipent de son esprit et il laisse son regard dériver sur l'enfant. Ses yeux pétillants l'étonnent. La surprise l'a cloué sur place. Son sourire est si grand qu'il accepte de la guider. Tous deux se mettent en route. Elle lui décrit l'endroit qu'elle cherche. La description ne lui rappelle rien, ce qu'il trouve éminemment étrange alors il choisit de passer par des chemins qu'il n'a jamais empruntés en espérant se débarrasser rapidement de cette gêneuse. Après avoir traversé la ville de part en part, il finit par lui demander si elle vient d'une autre ville mais elle affirme que non. Il devient clair qu'elle n'a aucune idée de l'endroit qu'elle poursuit. Il soupire. Les humains sont si ennuyeux, ils ne savent jamais ce qu'ils veulent.

« Bon écoute j'ai du travail, je retourne chez moi. »


« D'accord. »


Heureux d'avoir quitté cette petite nuisance, il se dirige vers chez lui. Il ne s'est même pas retourné pour voir si elle partait à la recherche de quelqu'un d'autre à embêter avec sa quête de l'inexistant. Les calculs reviennent à sa vue, il les mène pendant qu'il marche. Son corps le guide jusqu'à sa porte mais une voix dissipe à nouveau les formules mathématiques.

« Dis, pourquoi tu as les cheveux bleus ? »


Bien sûr, il reconnaît celle de la gamine et se retourne, ébahi de l'entendre à nouveau. Elle l'a suivi. Au lieu de trouver une autre victime, elle a préféré marcher dans ses pas silencieusement jusqu'à ce qu'ils arrivent chez lui. Désire-t-elle gaspiller encore plus de son précieux temps ? Il soupire longuement. Elle n'a clairement pas l'air méchante, juste trop curieuse et un peu envahissante. Pendant quelques instants, il considère sa question. Cela ne servirait à rien de lui expliquer les divers mécanismes de la génétique qui donnent leur couleur à ses cheveux alors il se contente de lui dire que c'est comme ça et s'avance vers sa porte. Cette fois, l'enfant est restée immobile. Elle se contente d'afficher toutes ses dents.

« Dis, je pourrai revenir te voir ? J'aime jouer avec toi ! »


Il la regarde avec de grands yeux. Il ne voit pas en quoi leur errance insensée peut être considérée ainsi. Toute sa raison lui souffle de lui dire qu'il ne veut plus la revoir et de s'enfermer à double tour pour ne plus sortir pendant des jours. Il soupire longuement.

« Oui, si tu veux... »


Son sourire est tellement brillant qu'il regrette un peu moins de s'être laissé attendrir.

« Super ! À bientôt ! »


Toute joyeuse, elle s'en va en sautillant. Carroll, lui, désespère d'être trop gentil. Cela ne lui arrive pas habituellement. Peut-être que les paillettes de ses yeux atteint son cœur de pierre. Les jours passent et cessent de se ressembler. Sa maison perd son silence habituel, accueille des rires joyeux et une douceur qu'il n'a jamais connue. Elle s'appelle Marley. À chaque fois qu'elle lui rend visite, elle lui pose des milliers de questions sur le monde auxquelles il s'applique à apporter des réponses compréhensibles malgré son jeune âge. Il salue et apprécie sa curiosité bien qu'elle l'empêche d'investir tout son temps dans son travail. Un canapé et une table finissent par apparaître dans le salon. Quelques fauteuils les rejoignent rapidement quand il s'aperçoit que la disposition n'est pas optimale pour la conversation. Marley apprécie le thé. Ils en boivent lorsqu'elle est là. Le quotidien du scientifique change doucement. La science n'occupe plus l'entièreté de son emploi de son temps et il désirerait en consacrer un peu plus à sa chère humaine.

Contrairement à lui qui restera petit pour toujours, elle devient une jeune femme et, malgré cela, continue d'aller le voir. Sa crainte de la voir se désintéresser de lui se dissipe peu à peu. Ils trouvent d'autres sujets de conversation, d'autres occupations. Quand elle n'est pas là, il fait quelques recherches sur les humains et finit par découvrir une atroce vérité ; ils sont mortels. Leur durée de vie moyenne ne cesse d'augmenter mais il se rend bien compte qu'un jour, il ne pourra plus la voir. Elle mourra et lui, non. Cette idée l'attriste mais il veut continuer à la voir tant qu'il le peut encore. Ses visites s'espacent, finissent par s'arrêter. Il s'inquiète, imagine le pire mais impossible de vérifier les hypothèses qui l'empêchent parfois de dormir. Après plusieurs décennies à espérer la revoir, il finit par penser qu'elle ne reviendra jamais. Elle est terrienne, c'est normal qu'elle finisse par se désintéresser d'un autre monde qui, de toute façon, ne l'avait et ne l'aurait jamais acceptée. Tous les éternels, lui le premier, rejettent les humains. Il en vient à questionner cette situation trop bien installée. Ils sont certes différents les uns des autres mais pourquoi cette hostilité ? Même ces créatures fragiles peuvent être enrichissantes. Elles ont une technologie passionnante et toutes sortes de coutumes originales. Leurs cultures sont tellement diversifiées. Elle lui a raconté tellement d'histoires, tellement de légendes. Eux aussi méritent qu'on s'intéresse à eux.

Pendant les années qui suivent, il se rapproche de plus en plus de la guilde de soutien aux humains. Bien qu'ils apportent informations et argent aux visiteurs humains pour qu'ils puissent survivre et comprendre les grandes lignes de leur culture, aucune structure ne leur permet de s'établir durablement dans le village qui est pourtant officiellement le leur et ce, depuis des siècles. Bien déterminé à s'investir pour créer une maison à toutes ces âmes de passage, il se rend à la place Coba. Là, il trouve des ruines qu'il se sent apte à aménager pour les rendre habitables alors avec toute sa volonté et ses connaissances, il commence à travailler. Sa présence là-bas émeut les commères. Le bruit court qu'il a cessé ses recherches, qu'il s'est mis en tête de faire des travaux dans les ruines pour pouvoir accueillir les humains comme il se doit. Tout le monde s'étonne que ce scientifique bourru s'intéresse à quelqu'un d'autre que lui-même, certains soufflent qu'il est tombé sur la tête. Le mot se répand rapidement à tous ceux qui acceptent de l'entendre. Plusieurs membres de la guilde de soutien aux humains rejoignent son initiative, notamment Phrosyne avec qui il réussit à acquérir une certaine complicité. Une fois le refuge terminé, il y prend ses quartiers et vend son ancienne maison. Il entreprend de chercher de chercher des cuisiniers pour le réfectoire et des gens pour entretenir le fruit de son dur labeur. De son côté, le chef de la guilde de soutien aux humains redirige vers lui tous ceux qui souhaiteraient avoir une chambre au refuge et lui laisse l'indépendance la plus totale quant à la gestion de l'établissement.

ryunos
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