Dernière édition par Ryunos le Dim 8 Fév - 21:33, édité 11 fois
Ryunos Admin
Messages : 255 Date d'inscription : 02/08/2010
Sujet: Re: Réserve de codes Lun 2 Mai - 18:14
Un matin, ça ne sert à rien.................
Alors que la nuit était tombée depuis bien longtemps et qu'elle fixait le plafond depuis une bonne heure, Sheva déclara à voix basse qu'elle ne pourrait pas dormir elle attrapa donc un petit sachet de morceaux de son saucisson préféré refermé avec un délicat ruban rouge et, se faufilant parmi ses affaires étalées sur le sol et prenant soin de piétiner le matériel scolaire, elle sortit de la chambre. Ses pieds auraient bien sûr préféré rester nus mais à cause de tous les débris qui pourraient être éparpillés sur le sol, elle préféra prendre des sabots ridicules mais confortables.
Ses pas étaient tout à fait silencieux alors que sa veste noire voletait à cause de la rapidité avec laquelle elle se déplaçait. Elle râlait quelque peu tout en évitant de faire trop de bruit même si le sixième étage ne devait pas être aussi peuplé que les étages inférieurs. Toutes ces fatigantes marches à descendre pour atteindre le rez-de-chaussée lui semblaient terriblement nombreuses et à chaque fois qu'elle posait le pied sur l'une d'elle, elle sentait ses jambes vaciller à cause de la douleur, un agréable présent de sa chère croissance trop rapide comme tous ses faits et gestes d'ailleurs.
Enfin arrivait la dernière marche mais le supplice n'était pas terminé, elle ne pouvait pas rester immobile donc elle sortit et fit les cent pas dans la cour. Certainement sa montre devait-elle indiquer les deux heures du matin mais elle se dispensait de jeter un oeil sur celle-ci, elle préféra s'asseoir sur un banc et défaire lentement le ruban qui scellait le sachet tout de papier fait et il se déplia lentement bien qu'elle ait utilisé ses fins doigts pour découvrir les rondelles de saucisson le plus vite possible. Leur fine odeur se fit sentir et elle commença à en goûter un. Lui vint l'impression que sa bouche s'enflammait mais en même temps, ce saucisson était parfumé au piment ...
Et tu avais enlevé ta veste, sentant le léger vent nocturne t'envahir et te dévorer de l'intérieur. Tu t'étais bien sûr servie de celle-ci pour que ta tête soit bien installée sur ce banc trop froid. Trop étroit, c'est ce qu'il était mais tu t'en contentais et les étoiles se reflétaient dans tes yeux, tu peux bien avouer qu'elles te font rêver toutes ces lueurs qui emplissent le ciel, tous ces points lumineux qui te parlent de liberté et qui te narguent de leur haut ciel noir. Aucune tâche grise ne venait troubler cette belle image, aucun de ces majestueux nuages ne venaient faire de l'ombre à ces étoiles.
Ta chemise s'agitait sous l'influence du vent tandis qu'un frisson se glissait sous tes vêtements pour te faire trembler jusqu'au plus profond de ta chair. N'est-ce pas cruel que cette douce brise qui te crache au visage ne puisse être touchée, n'est-ce pas décevant que tu ne puisses l'arrêter comme tu ébranles les murs défigurant de plus en plus ton pauvre corps qui déjà se vide de son sang ? Toutes ces belles armures et ces fières armes ne sont qu'une parure pour dissimuler ta faiblesse comme pour te convaincre que tu es plus forte, que tu peux vaincre tous ces obstacles qui se dressent faiblement sur ton chemin mais peux-tu réellement les écraser ?
A trop penser, tu avais sombré dans un étrange sommeil qui te faisait prisonnière de ton propre corps sans pouvoir ouvrir les yeux. Tu revisitais tes souvenirs ou peut être ton imagination s'était-elle amusée à créer des mondes qui te paraissaient familiers. Une horrible lumière avait fait rougir ta vue et tu t'étais redressée d'un bond. Ton dos te faisait mal à cause de ce banc trop rigide et dans ta tête résonnait chaque battement de ton horrible coeur à cause d'un sommeil trop mou. Tu avais saisi le sachet dans lequel tu avais laissé des fragments de charchuterie et, rassurée de tous les retrouver, tu les avais mangés, les uns après les autres. Le matin était venu et ta faim s'était ravivée.
Ta veste déjà bien froissée avait été attrapée d'une main bestiale et tu l'avais enfilée même si la chaleur du soleil se faisait déjà sentir et que ses rayons t'éblouissaient. Et tu râlais, le ciel était trop jaune et le soleil trop bleu ou bien peut être était-ce le contraire. Tes idées s'étaient entremêlées à cause d'un sommeil trop léger, ta gorge te semblait trop sèche et tes jambes trop raides. Tu jurais contre tout, contre ce banc qui était trop rigide, contre ce soleil qui te massacraient les yeux, contre ce ciel dont la couleur te rappelait celle de tes yeux sales, contre ta croissance qui te faisait manger comme quatre et qui te procurait la joie de souffrir à chaque pas, contre tout.
Ces marches, ces horribles marches d'escaliers que tu devais monter pour pouvoir accéder à tes chères biscottes bien planquées dans une boite qui est sensée être vide, ces marches riaient de toi, elles te trouvaient ridicules et malgré tout, il te fallait les monter. Tu les maudissais n'est-ce pas ? Ces chères marches d'escaliers qui semblaient toujours plus nombreuses à chaque montée, elles riaient toutes de toi comme le reste du monde. C'est totalement absurde une rebelle avec de si bonnes notes qui déclare à tous ces représentants de la méprisante autorité qui t'étouffait peu à peu qu'ils peuvent tous aller voir ailleurs si elle y était, qu'elle étudierait quand ça lui plairait et qu'elle sècherait tous les cours qu'il lui fera plaisir de manquer.
Le sixième étage était décidément trop haut et elle arrivait à un endroit où le mur formait un angle. Alors qu'elle baillait, elle sentit qu'elle heurtait un truc. Plissant les yeux, elle remarqua que ce qu'elle avait heurté n'était autre que sa collocataire, Lynn. Elle soupira, se releva et tendit une main qui aurait pu être amicale à son amie. Celle-ci lui posa une question qu'elle jugea très rapidement idiote :
« Salut. T’es allée où cette nuit ? »
De mauvaise humeur, comme tous les matins, tu avais bien sûr trouvé une sorte de sermon bien dissimulé sous ces quelques mots, comme si elle t'avait fait un reproche. Dis-moi Sheva, l'aurais-tu vu sous un autre oeil si tu n'avais pas eu faim et si le monde était devenu totalement différent ? Je me demande qui serait assez fou pour penser que tu aurais pu voir cela positivement ... Avec des gens pareils, où irait le monde ... Les gens sains d'esprit seraient certainement tous enfermés dans des cages très sécurisées ...
« En Chine voyons. J'ai fait la con dans la cour et j'ai faim vois-tu. »
L'ironie, cette chère amie n'était autre qu'une carapace. Et peut être attendais-tu une réponse à ces paroles, certainement cachais-tu quelque espoir qu'elle possède sur elle de la nourriture ...
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Ryunos Admin
Messages : 255 Date d'inscription : 02/08/2010
Sujet: Re: Réserve de codes Mar 19 Juil - 16:49
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Ryunos Admin
Messages : 255 Date d'inscription : 02/08/2010
Sujet: Re: Réserve de codes Mer 20 Juil - 9:34
FRAISE LUL
Ryunos Admin
Messages : 255 Date d'inscription : 02/08/2010
Sujet: Re: Réserve de codes Lun 29 Aoû - 8:56
Jeadly
▬ Jeadly compare les liégeois à la société humaine. La crème chantilly est au-dessus, c'est la crème de la race humaine alors que le tas de chocolat en dessus n'est que la bassesse de ce monde. Il ne mange donc que la chantilly et considère comme un sacrilège le fait de mélanger les deux. Le bas-peuple et la haute société ne se mélange pas, c'est impossible. Si vous le faites, il y a des chances que votre liégeois se retrouve alcoolisé et qu'un certain roux vous fixe comme un tueur à gage qui observe sa nouvelle proie. D'ailleurs, il ne mange que la crème chantilly, il s'entraîne depuis tout petit à manger exactement toute la crème sans toucher à ce qui se trouve en-dessous, et c'est Nikola qui termine ses liégeois. ▬ Jeadly joue du violon quand il est énervé mais il ne joue pas bien en faisant attention à chacune des notes qui s'échappe de son instrument, il gratte les cordes jusqu'au moment où elles cassent et ce sur chacune d'elle ce qui produit un son assez horrible. Cela le calme et il va ensuite chez Belial lui demander de nouvelles cordes pour les installer sur son violon. Il le fait très minutieusement et maudit le monde entier à chaque mauvaise manipulation. Il parle à son pauvre petit instrument pendant ces manœuvres et lui explique que les cordes étaient bien usées et qu'elles produisaient déjà un son faux avant qu'il ne les casse, ce qui n'est pas toujours vrai. ▬ Jeadly essaie depuis tout petit de boire du thé à l'heure du thé. Malheureusement, personne n'a jamais été capable de lui faire du bon thé alors il se force à en avaler en pensant qu'il finira bien par s'habituer au goût ou par apprécier. Il le fait dans sa chambre avec une bassine devant lui pour éviter de salir la superbe moquette de couleur rouge. Il continue à recracher cette immondice dans la même bassine tous les jours et va la vider dans les douches, même s'il y a quelqu'un. Cela lui fait une douche plus originale, une douche avec du thé. Il a bu toutes les sortes de thé possibles et imaginables mais n'en a aimé absolument aucune, il se croit maudit. Après avoir bu son thé quotidien, il se rattrape avec quelques chocolats chauds préparés par sa Rose. ▬ Jeadly a toujours voulu pouvoir cracher du feu, comme les dragons dans les dessins animés et dans les contes pour enfants. Il s'entraîne la nuit des fois en ignorant quelque peu le couvre-feu mais ne le fait que dans des endroits où il n'y a absolument risque. Il a déjà essayé en étant petit dans sa chambre et a mis le feu à beaucoup de ses jouets. Bien évidemment, il n'utilise pas d'alcool mais de l'eau qu'il alcoolise en la crachant, c'est nettement plus agréable à garder dans la bouche selon lui. Il a donc très souvent un briquet sur lui pour tenter cette expérience qui l'amuse grandement. Il en danse même parfois, tout seul dans la cour. ▬ Jeadly est très désagréable le matin et rampe souvent vers ses lunettes de soleil pour s'abriter du soleil qui n'éclaire pas sa chambre. C'est une mauvaise habitude qu'il a prise parce que dans son manoir, son lit était juste en face des fenêtres et comme il a le soleil lourd, il avait le réveil lumineux ... Mieux vaut ne pas rire en voyant Jeadly se trainer faiblement jusqu'à son placard, il est très susceptible le matin et vous pouvez vous recevoir des dizaines de paires de lunettes de soleil petites ou pas en plein visage. Il n'a jamais osé jeter aucune de ces paires, il en a bien une trentaine en vrac au fond de son placard éparpillées. Il en a de toutes les couleurs et en choisit une en lançant sa main dans le tas, la serrant et la redressant comme une pince à peluche. Il en attrape souvent plusieurs alors il choisit celle qui touche le plus son majeur, c'est le plus noble de ses doigts à cause de sa longueur. ▬ Jeadly trie sa nourriture. Prenons une salade. Il rassemblera d'un côté la salade verte, de l'autre la tomate et laissera la vinaigrette au fond avant de manger un par un tous ces éléments, même la vinaigrette il la mange seule. Il est très maniaque au niveau du rangement, que ce soit pour sa chambre, ses habits, sa nourriture ou même son chocolat chaud. Il ne mettrait jamais deux sucres au même endroit, il en mettrait toujours un à droite et l'autre à gauche. Même quand il met quelque chose dans ses poches, il met obligatoirement autre chose dans l'autre pour éviter qu'elle ne soit vide. Il y met d'ailleurs toujours la même chose, un briquet et un mouchoir dans une poche, son portable dans l'autre. ▬ Jeadly a horreur d'être malade, comme tout le monde sauf que quand il est malade, il n'attrape pas un petit rhume, il n'a pas juste 38 de fièvre, il est malade comme un chien et en général, cela le pousse à s'alimenter normalement pour guérir plus vite. Souvent, il refuse que personne ne le voit quand il est malade et reste sous sa couette toute la journée. De bonnes âmes lui apportent des médicaments mais ne le voient pas. Pourquoi ? Il se sent tellement mal qu'il en pleure, jusqu'à ce qu'il n'ait plus de quoi pleurer alors il se contente de gémir. Il prend ses médicaments avec un immense sérieux même si cela le dégoûte. S'il n'arrive pas à avaler des comprimés, il retente plusieurs fois jusqu'à réussir. Quand il n'y arrive vraiment pas, le médicament se dissout dans sa bouche à cause de toutes ces tentatives. ▬ Jeadly a, caché dans son placard, des affaires piquées dans son manoir. Un petit couteau en argent traîne sous une pile insondable de bazar placé intentionnellement pour tout cacher. Une petite boîte est cachée sous son matelas et contient les débris de la première couronne de plastique qu'il a possédée et qu'il a malencontreusement brisée. Ou plutôt, un des domestiques plutôt maladroit l'a laissée tomber et il l'a retrouvée en mille morceaux une fois de retour dans sa chambre. La petite boîte n'a d'ailleurs jamais été changée et est ressortie régulièrement pour vérifier qu'elle n'est pas déformée. Il a également une couverture qui était la plupart du temps sur son lit, il s'en sert quand il fait trop frais la nuit. ▬ Jeadly déclame des vers venant de grandes œuvres de grands auteurs. Il connaît d'ailleurs quasiment toutes les répliques d'Hamlet et a un exemplaire de cette œuvre dans sa chambre, bien caché. C'est son livre de chevet, la petite porte de sortie face aux insomnies. Bien sûr, pourquoi se contenterait-il d'avoir une pauvre édition de qualité minable ? Non, lui il a un beau livre avec une couverture superbe et des feuilles un peu jaunies par le temps. Il n'y a aucune page cornée, pliée ou légèrement blessée par les années. Des fois, Jeadly se met à jouer de lui-même certaines scènes de cette pièce en mettant le ton, en prenant des poses dramatiques et sans même regarder son texte. Sinon, quand il estime que quelque chose est assez important et tragique, il l'annonce d'un ton solennel qui mériterait sa place au théâtre. ▬ Jeadly aime la nourriture grasse et mauvaise pour la santé. Quand il en a envie, il va dans un fast-food proche et prend le menu qui semble être le plus gras possible. Frites bien graisseuses, hamburgers remplis de produits étranges, il en raffole. Cela fait peut être grossir mais à côté du peu qu'il mange chaque jour, ce n'est pas avec quatre ou cinq hamburgers qu'il finira obèse. Il lui arrive de rentrer dans sa chambre avec un sac en papier dont dégouline visiblement une substance peu ragoûtante et il s'installe tranquillement avec sa malbouffe. C'est MacDo. C'est bon et on sent le gras couler en soi après. Il carbure à une dizaine de repas constitués de telles cochonneries par mois, cela préserve peut être la fine couche de graisse qui persiste sous sa peau et qui le garde en vie ...